Du handball à la Maison d’Arrêt de Seysses

Du handball à la Maison d’Arrêt de Seysses

Luca BAUMONT, salarié du GEOCC mis à disposition du club de handball de Muret, a eu l’occasion de promouvoir le handball auprès d’un public peu commun : les détenus de la Maison d’Arrêt de Seysses (31). Il nous raconte son expérience.

« C’est via les relations familiales d’un jeune licencié que ce projet a été proposé au club sur la fin de saison 2023-2024. Le Bureau a tout de suite adhéré à l’idée d’aller présenter sur 2 séances notre pratique du handball aux détenus de la commune voisine. Les dirigeants m’ont donc consulté sur ma capacité et mon envie à être en contact avec ce public, chose que j’ai accepté rapidement » nous explique Luca.

Dans le cadre de la formation d’un moniteur de sport pénitentiaire, Luca a donc eu l’occasion de rencontrer à 2 reprises une dizaine de détenus intéressés à découvrir cette pratique. Habitués au football ou à la musculation, pratiques plébiscitées en milieu carcéral, ils étaient motivés à en apprendre plus sur le handball. Le moniteur a donc contacté le club car devant être accompagné d’un éducateur formé à la pratique pour la présenter aux détenus.

« Il y a eu une première visite de la Maison d’Arrêt avec le moniteur pour me présenter les lieux, le matériel et les conditions dans lesquelles je ferais mes animations. Puis, la première séance avec les détenus était une séance découverte où je leur ai appris les règles de base du handball à travers un échauffement type, des exercices de tirs aux buts et une opposition entre détenus. Lors de ma deuxième et dernière intervention, des joueurs de l’équipe Séniors Garçons du club de Muret sont venus pour s’affronter contre l’équipe des détenus. Nous avons aussi fait une seconde confrontation où les joueurs du club et les détenus étaient mélangés pour plus de cohésion entre les participants » nous raconte Luca. « J’ai pu échanger avec eux sur leur perception de cette pratique et ce qu’ils avaient pensé de mes séances. Ayant des petites peines à purger, c’était important pour eux de découvrir de nouvelles choses pour se projeter sur leur sortie et comment se recréer un quotidien et un réseau social favorable à leur réinsertion. »

De son côté, malgré l’appréhension au départ face à ce projet inédit et peu conventionnel dans le métier d’éducateur de handball, Luca a beaucoup apprécié cette expérience. Elle lui a notamment permis de changer de perception sur les détenus. « On a une image préconçue des personnes incarcérées qui est à l’opposé de l’expérience que j’ai eu : très gentils, polis, à l’écoute ; c’est une expérience très enrichissante que je referai sans hésiter ». Il nous précise que « chez les femmes détenues aussi une éducatrice en basket est intervenue la saison précédente par le biais du moniteur. En tant qu’homme, il m’est interdit d’intervenir auprès des femmes, et inversement. »

Récemment, le club de handball de Muret et Luca ont été à nouveau sollicités cette saison par le moniteur pour cette fois-ci animer un cycle de 6 séances à la Maison d’Arrêt. Le but sera d’animer des vraies séances de handball, de développer leur technicité et remettre en place les confrontations (avec ou sans les Séniors Garçons). Les dirigeants du club sont en concertation sur l’approbation de cette demande.

Le GEOCC félicite Luca et le club pour cette action originale et son bon déroulement. C’est l’occasion de développer des compétences rares dans la carrière d’un éducateur. Bon courage pour la suite du projet !

#TeamGEOCC : Une nouvelle équipe dirigeante et une équipe permanente consolidée

#TeamGEOCC : Une nouvelle équipe dirigeante et une équipe permanente consolidée

A l’issue des Assemblées Générales Ordinaire et Elective, le nouveau bureau a acté de son organisation pour les 4 années à venir. En parallèle, l’équipe permanente du groupement se consolide.

Retour sur les Assemblées Générales Ordinaire et Elective

L’Assemblée Générale Ordinaire du Groupement d’Employeurs Occitanie de Handball, ainsi que l’Assemblée Générale Elective, se sont déroulées le samedi 23 novembre 2024. En ligne ou en présentiel, 42 adhérents étaient présents ou représentés, merci à eux pour leur participation !

L’Assemblée Générale Ordinaire a été l’occasion de présenter le dernier rapport d’activités du GEOCC, le bilan financier 2023, le budget 2024 et 2025 ainsi que le bilan de l’Olympiade 2020-2024. De plus, à l’issue de l’Assemblée Générale Elective, le nouveau bureau – élu pour une durée de 4 ans- s’est réuni pour définir son organisation.

 

Un nouveau bureau, une nouvelle dynamique

Le nouveau bureau est composé comme suit :
⦁ Présidente : Sylvie MAIRE-UHMANN (Comité de l’Aveyron – 12)
⦁ Secrétaire : Alain ESCOURROU (Comité du Tarn – 81)
⦁ Trésorière : Céline ESCAFRE-BELLEGARDE (Ouest Tarn Handball – 81)
⦁ Trésorier adjoint : Michaël BOUTINES (HBC Lombez Samatan – 32)
⦁ Membre du bureau : Sandrine FAURE (ASC Béziers Handball – 34)
⦁ Membre du bureau : Jean-Marc HERMET (HBC Teyran – 34) 

La consolidation de l’équipe permanente

L’équipe permanente est aujourd’hui composée de :
Pauline PRIVAT, coordinatrice territoriale, qui était en temps partagé jusqu’à présent et qui passe au 1er janvier à temps plein au sein du GEOCC pour s’investir pleinement dans ses missions actuelles : suivis RH, facturation, financements, gestion administrative.

6100001@ffhandball.net /  06 47 49 59 47

Marine ANDRIEU, chargée de développement territorial, assure les fonctions RH. Salarié(e)s, apprenti(e)s, utilisateurs : elle est ainsi votre interlocutrice privilégiée pour les sujets RH, tels la contractualisation et les suivis quotidiens.

6100001@ffhandball.net /  06 67 82 95 52

Sonia SOUZA FERRAZ a rejoint l’équipe permanente du GEOCC, en contrat d’apprentissage pour deux ans, dans le cadre de son master « Management du développement des ressources humaines ». Elle est en charge d’accompagner le pilotage d’un projet d’innovation sociale d’inclusion par le sport.

sonia.souza-ferraz@geocc-handball.fr / 06 98 26 43 08

Marina BOUTRY (présente chaque jeudi), chargée de communication, prend en charge toutes les activités relatives à la communication du GEOCC (site, réseaux sociaux, newsletter, événements, etc.). Elle est mise à disposition par Compétences Plus, un autre groupement d’employeurs occitan. 

6100001.com@ffhandball.net 

Offre d’emploi au Comité Départemental de Handball de l’Aude (11)

Offre d’emploi au Comité Départemental de Handball de l’Aude (11)

OFFRE OUVERTE

Intitulé : Agent(e) au développement

Lieu : Carcassonne (11)

Début du contrat : au plus tôt

Type de contrat : CDI temps partiel annualisé à hauteur de 70%

Salaire : selon les barèmes de la CCNS

Dans le cadre du développement du comité départemental de handball de l’Aude, le GE Occitanie de Handball recrutera au plus tôt, un(e) agent(e) au développement, mis(e) à disposition auprès de la structure.

Missions :

  • Assurer la mise en œuvre des projets du comité dont la féminisation
  • Animer les différentes interventions en milieu scolaire et périscolaire
  • Développer et animer les nouvelles formes de pratique au sein du département (babyhand, handfit…)
  • Accompagner/encadrer les équipes de détection départementale féminine
  • Participer au projet de l’équipe technique départementale.

Diplômes :

  • Carte professionnelle d’Educateur sportif à jour
  • Diplôme ou titre professionnel en lien avec la discipline de niveau 4 minimum

Compétences :

  • Expérience exigée dans l’encadrement et la gestion d’équipe, la gestion de projets sportifs et les interventions scolaires
  • Capacité d’organisation
  • Autonomie
  • Pédagogie
  • Capacité d’adaptation

Conditions de travail :

  • Permis B indispensable
  • Mutuelle d’entreprise
  • Téléphone portable
  • Ordinateur portable

Envoyez votre candidature (CV et lettre de motivation) à 6100001@ffhandball.net avant le 22/10/2024

Paris 2024 – Une expérience bénévole unique et inoubliable 

Paris 2024 – Une expérience bénévole unique et inoubliable 

Cet été avait lieu les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024 et une des salariées permanentes du GEOCC a eu la chance de participer à cet évènement en tant que volontaire. Elle nous raconte son expérience.

 

Démarrer une aventure olympique

« Contribuer à l’organisation des Jeux Olympiques et/ou Paralympiques est un rêve que j’avais depuis de nombreuses années. Lorsque Paris 2024 a été officialisé en septembre 2017, j’ai vu ce rêve se rapprocher et j’ai axé ma carrière professionnelle et personnelle vers l’atteinte de cet objectif », commence Mathilde NAVIAU, Chargée de développement territorial du Groupement d’Employeurs Occitanie de Handball (GEOCC). Lorsque les candidatures ont ouvert, elle a d’abord essayé de postuler en tant que salariée sur l’un des nombreux emplois disponibles, et en parallèle s’est inscrite sur le programme des volontaires afin de multiplier ses chances d’être retenue.

« En 2022, la Fédération Française de Handball (FFHB) a ouvert son propre programme de volontaires qui permettait aux licenciés retenus d’être « recommandés » par la FFHB au Comité Organisateur des Jeux Olympiques (COJO). Je pense que cela permettait de « griller » quelques étapes du recrutement général ». En janvier 2023, elle apprenait avoir été retenue par la FFHB et en juillet 2023 elle commençait à recevoir des propositions de missions pour les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques. « En août 2023, j’ai reçu ma première communication en lien avec le handball : c’était un formulaire pour passer un entretien avec un responsable de la « Team Handball ». Il m’a évalué en me posant des questions sur mes expériences bénévoles nationales et internationales, sur mon niveau d’anglais et les expériences professionnelles en lien avec le sport qui lui permettrait de m’attribuer une mission. Quelques jours plus tard, j’ai su que j’étais retenue sur les Jeux Olympiques en tant que « Team Liaison Officer (TLO) », c’est-à-dire agent de liaison pour une équipe de handball. Je n’y croyais pas vraiment : mon rêve allait se réaliser et qui plus est avec ma pratique sportive favorite ! » nous raconte-elle, les étoiles dans les yeux, elle ancienne joueuse de handball pendant 12 ans. 

Formations, webinaires et préparation à la mission

A partir de mars 2024, le rythme s’est accéléré pour Mathilde : « On a été invité à participer en présentiel ou distanciel à la Convention des volontaires à Paris, une après-midi conçue pour les 45 000 volontaires afin de démarrer l’aventure ensemble. Au programme : présentation des différentes missions, des couleurs, des valeurs, des responsables de secteurs, du planning jusqu’aux JOP et surtout DES UNIFORMES, le tout en présence de Tony ESTANGUET ! J’étais en ligne car ne pouvant me rendre à Paris, mais c’était aussi fou qu’en présentiel je pense, j’ai commencé à me rendre compte de la chance que j’avais » continue-t-elle de nous raconter. A partir de là, elle a pu commencer ses formations en ligne : présentation de l’accréditation, de la mission TLO, des valeurs des JOP (comportements, assistance, démarche écologique, etc.), d’autres formations non obligatoires étaient aussi à sa disposition. « Je les ai toutes faites tellement j’étais fière et excitée d’être volontaire et je voulais être sûre d’être une bonne bénévole ». Entre mai et juin, elle a aussi dû participer à des webinaires présentant les sites de compétitions mais surtout découvrir l’équipe de handball qu’elle allait suivre tout au long des Jeux. « Quelques jours avant le dernier webinaire de la Team Handball, nous avons reçu notre planning. Avec les jours et heures identifiés comme « compétition », j’ai pu mener mon enquête et connaitre mon équipe : les féminines des Pays Bas » dit Mathilde en rigolant. « J’ai commencé à regarder son palmarès pour savoir si j’avais des chances d’aller à Lille pour les phases finales. Le dernier webinaire avec les 24 TLO (1 par équipe, femmes et hommes) était génial : nos référents étaient tous là, quasiment tous les TLO aussi et on nous a dévoilé 1 par 1 l’équipe que nous allions suivre. Les Pays-Bas m’ont été confirmé ! J’étais super contente, d’autant que ce fut le premier moment de cohésion entre nous, référents et TLO ».

Enfin, il restait à Mathilde une dernière formation, sur site cette fois-ci, et à retirer ses indispensables : il fallait réserver des créneaux dans l’un des points de vente Décathlon pour retirer son accréditation et son uniforme, ce dernier ayant été conçu par la marque française. Mathilde les a retirés directement à Paris le jour de sa formation à la South Paris Arena (SPA) le 16 juillet, site de compétition du handball pour les phases préliminaires. « Arrivée la veille à Paris, j’étais très excitée de les récupérer et d’essayer mon uniforme. J’ai adoré retirer mon uniforme car nous devions essayer toutes les pièces, indiquer sur un papier la taille puis on nous remettait notre sac complet. On nous a remis : 1 k-way, 4 tee-shirts, 2 pantalons-shorts, 4 paires de chaussettes, 1 paire de tennis, 1 chapeau et 1 banane » raconte Mathilde qui nous indique aussi que l’uniforme est offert et conservé par tous les volontaires. La formation sur site était en présence de tous les volontaires ayant une mission à South Paris Arena (SPA) : ceux en lien avec le handball, le volley-ball, le ping-pong, l’haltérophilie, le centre des volontaires, l’accueil et autres services aux spectateurs. Tous n’étaient pas présents mais d’autres sessions ont eu lieu pour permettre aux volontaires de se préparer au mieux. « Ce jour-là des liens se sont créés avec certains volontaires et notamment entre TLO : nous avons même pris notre première photo tous ensemble sur le terrain de handball et devant les anneaux olympiques, bu un verre en fin de journée et créé un groupe WhatsApp pour communiquer plus facilement entre nous ».

La mission de Mathilde ne démarrant que le 21 juillet, elle s’est aussi rendue au Village Olympique pour repérer l’accès au lieu de rendez-vous avec son équipe. En effet, la mission principale des TLO est d’assurer les transferts des équipes entre les sites d’entraînements et de compétitions, c’est-à-dire vérifier la présence du bus de transport, informer les volontaires sur site des arrivées et des départs de son équipe et répondre à des besoins éventuels. Il était donc important pour elle de ne pas démarrer sa première journée dans l’inconnu et d’avoir repéré comment entrer au Village et se rendre au « Transport Mall » (station de bus du Village). « Être au Village Olympique était fou : même si peu d’athlètes étaient présents ce jour-là, voir ces immenses bâtiments décorés aux couleurs des délégations et imaginer que 10 000 athlètes fouleraient bientôt ces rues était inimaginable. Je crois que je ne réalisai pas encore ce qui allait se passer » confie Mathilde.

#TeamNL : rencontre avec l’équipe hollandaise et démarrage de la compétition

« Chaque équipe de sport collectif a un « Team Leader (TL) », c’est un membre du staff de l’équipe sportive qui sera en communication avec le TLO pour les transports et autres informations de transfert. C’est donc eux qui servent de lien entre les équipes et le COJO. Ma première rencontre avec ma TL s’est faite le matin du premier entrainement de l’équipe. L’entrainement étant à South Paris Arena (SPA), ce fut aussi mon premier déplacement avec l’équipe et donc les premiers réglages sur les transferts. Ce fut rassurant d’avoir ce temps appelé « familiarisation » puisqu’il permet aux équipes, aux staffs et aux bénévoles de vivre une journée de compétition sans le stress de la compétition » précise Mathilde. En effet, les lieux d’entrainements étaient au Village ou sur d’autres sites dans Paris. Les équipes arrivant quelques jours avant le début des compétitions et de la cérémonie d’ouverture, Mathilde et les autres TLO ont pu suivre leur équipe plusieurs jours et faire plus ample connaissance avec leur staff (plus difficile avec les joueuses dans son cas qui restaient entre elles, tout en restant polies et joviales à son égard). Petite anecdote : la capitaine de son équipe était porte-drapeau du Pays-Bas lors de la cérémonie d’ouverture.

« Lorsque la compétition a commencé, les joueuses ont gardé la même énergie : musique dans le bus, beaucoup de sourires puis concentration lorsqu’elles sortaient des vestiaires pour aller s’échauffer. Je faisais attention à ne jamais m’imposer, tout en restant dans la ligne de mire de ma TL et du staff en cas de besoin. Les premiers jours de compétition se sont super bien passés : quand je n’étais pas avec mon équipe, j’étais au Village avec les autres TLO à chasser les fameux pins et profiter de l’ambiance, très différente de tout ce que j’ai déjà connu. J’ai aussi pu faire mes timbres avec ma photo dessus, animation de La Poste au sein du Village pour les athlètes, et me relaxer au Centre des volontaires où 4 télévisions étaient installées pour nous permettre de suivre les Jeux pendant nos pauses. Je pense avoir passé plus de temps au Village que chez mon amie qui m’hébergeait à Paris » nous dit Mathilde en rigolant. « Mes meilleurs souvenirs à Paris sont mes temps off avec quelques TLO qui sont devenues des amies aujourd’hui, notamment notre soirée au Club France où nous avons vécu la victoire de Teddy Rinner et le triplé français au BMX. C’était une ambiance de fou, on était des centaines à ne pas se connaitre mais à célébrer et chanter ensemble à l’unisson, j’en ai la chair de poule rien que d’y repenser. Avec l’équipe des Pays-Bas, mon meilleur souvenir à Paris est à la fin du match contre la Hongrie qui confirme notre qualification et donc notre voyage prochain à Lille : je chantais et je dansais dans les coulisses car nous étions seulement la deuxième équipe qualifiée après la France (avec une seule défaite contre la France) et j’étais très soulagée que mon aventure ne se termine pas à Paris ».

Départ à Lille et fin de l’aventure olympique

Le 4 août, les équipes de handball féminines qualifiées pour les phases finales prenaient le départ de Paris pour Lille. Les TLO ont pu prendre le même bus que leur équipe et étaient logés cette fois-ci par le COJO à quelques minutes à pied du Village Olympique de Lille. « Le déménagement à Lille a été un peu chaotique en termes d’organisation donc j’étais très soulagée lorsque toute mon équipe était installée en chambre individuelle et a commencé à décorer les couloirs de drapeaux hollandais et de boules de fêtes oranges. Le Village à Lille n’avait rien à voir avec celui de Paris : plus petit mais plus cosy, il n’accueillait qu’une seule pratique sportive à la fois puisque le basketball jouait ses phases préliminaires à Lille et les phases finales à Bercy (Paris). A partir du 5 août (jour d’arrivée des équipes masculines de handball qualifiées), nous étions entre handballeurs », nous explique Mathilde qui compare le Village à un Club Med tellement l’ambiance était plus détendue et intimiste. Autre différence avec Paris, les escortes policières. Mathilde nous explique qu’à Lille tous les déplacements en bus des équipes se faisaient par escorte policière, pour les matchs et les entrainements, un service royal apprécié par toutes et tous !

C’est malheureusement au terme d’une journée d’entrainement et d’une journée de compétition que l’aventure s’arrêtera pour Mathilde et l’équipe des Pays-Bas, éliminée après sa défaite contre le Danemark en quart de finale. « La fin de ce match a été le pire moment de mon aventure. Je ne savais plus quoi faire : je voyais le staff et les joueuses pleurer pendant que je tentais de retenir mes propres larmes, je devais continuer à assurer ma mission, étant la première équipe/TLO éliminée à Lille je ne connaissais pas encore le protocole et le fonctionnement pour le retour. J’ai donc choisi de laisser l’équipe revenir dans les vestiaires et gérer leurs émotions ensemble, comme elles le faisaient à la fin de chaque match. Mais il m’a été impossible de retenir mes larmes lorsque les volontaires du service aux athlètes (qui nous ont suivi de Paris et avec qui j’avais sympathisé) m’ont vu arriver et avaient eux aussi les yeux humides » confie Mathilde, à nouveau les larmes aux yeux. « Pour en rajouter dans l’émotion et l’exception de cette compétition, des volontaires nous attendaient près du bus au Stade Pierre Mauroy pour nous applaudir. Séquence mouchoir partie 2 pour moi » termine Mathilde en rigolant. Puis le retour au Village s’est fait dans le silence total. Pour en rajouter à la violence de la fin de cette aventure, l’équipe avait demandé de quitter le Village le soir-même pour rentrer aux Pays-Bas, forçant Mathilde à s’activer pour les aider à vider les chambres et sortir les valises. Pas d’aurevoir comme elle l’aurait souhaité mais sa TL a tenu à lui offrir quelques cadeaux dont un fanion dédicacé de toutes les joueuses. Une fois le checkout terminé, elle a pu dire aurevoir aux membres du staff et aux quelques joueuses restantes et recevoir de vive voix leurs remerciements. « Celui qui m’a le plus touché c’est le coach principal  : c’est une personne au visage très fermé qui ne laisse pas transparaitre ses émotions, juste de la concentration. Nous avons eu très peu d’interactions tout au long de la compétition et quand je suis venue dire aurevoir, il s’est levé instinctivement et est venu m’enlacer chaleureusement et me remercier. J’ai failli me remettre à pleurer » dit Mathilde en rigolant. Elle a terminé sa journée à l’hôtel en compagnie des autres volontaires et rentrait le lendemain à Toulouse.

« Pour les avoir rêvés pendant des années, j’ai encore du mal à me dire que j’ai été volontaire au Jeux Olympiques de Paris 2024. J’ai essayé de profiter toutes les occasions, toutes les personnes, tous les moments. J’ai dû faire 500 photos à travers Paris et Lille. Je suis encore en contact avec beaucoup de bénévoles que je compte revoir dans les prochains jours et prochains mois. J’affiche fièrement dans mon appartement mon accréditation, mon fanion dédicacé, mes photos et quelques décorations hollandaises récupérées lors du checkout. J’ai eu quelques regrets dans le bus en rentrant à Toulouse en repensant à cette fin d’aventure mais je réalise aujourd’hui que j’ai vécu quelque chose que personne n’a vécu et ne vivra jamais : j’ai été la TLO de l’équipe féminine des Pays-Bas pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 » conclut Mathilde.

 

 

 

 

 

 

 

 

REORGANISATION DE L’EQUIPE PERMANENTE

REORGANISATION DE L’EQUIPE PERMANENTE

A compter du 1er octobre, l’équipe permanente du GEOCC se réorganise pour maintenir les niveaux de prestations auprès de ses utilisateurs, de ses salariés et apprentis.

Départ de Mathilde, chargée de développement territorial
Mathilde NAVIAU part le 30 septembre pour de nouvelles aventures professionnelles. Nous en profitons pour la remercier chaleureusement pour tout le travail accompli, avec implication et rigueur et toujours dans la bonne humeur !

La nouvelle équipe permanente du GEOCC
⦁ Marine ANDRIEU (0,75 ETP), chargée de développement territorial, assurera les fonctions RH. Salarié(e)s, apprenti(e)s, utilisateurs : elle est ainsi votre interlocutrice privilégiée pour les sujets RH, tels la contractualisation et les suivis RH.

⦁ Pauline PRIVAT (0,4 ETP), coordinatrice territoriale, reste quant à elle pleinement investie dans ses missions actuelles et est à votre disposition pour tous les sujets : suivis RH, facturation, financements, gestion administrative.

⦁ Marina BOUTRY (chaque jeudi), chargée de communication, prend en charge toutes les activités relatives à la communication du GEOCC (site, réseaux sociaux, newsletter, événements, etc.). Elle est mise à disposition par Compétences Plus, un autre groupement d’employeurs occitan.